Petit historique des Amis de la Nature  de la section de Saint-Louis

Le mouvement des Amis de la Nature est né à Vienne en 1895. Rapidement cet idéal, aux idées très simples, conquiert tout le monde ouvrier autrichien et passe les frontières pour aller s’implanter en Allemagne et en Suisse. C’est naturellement par l’Alsace que les AN gagnent la France, Strasbourg en 1912, Mulhouse en 1913 et Colmar en 1914.

C’est en 1938 que commencent les rencontres régulières de quelques copains de la région frontalière. A partir de cette date murit donc cette idée de pouvoir offrir à la classe ouvrière de la région de Saint-Louis les moyens d’accéder à la nature avec tous ses loisirs qu’elle propose.

Idéalistes et dynamiques, ils fondent donc l’association en 1938.

Le besoin d’un refuge se faisant sentir, ils se mirent à la recherche d’un terrain. C’est à Ligsdorf qu’ils y trouvèrent leur bonheur.

La Birgmatt en 1948

Afin de pouvoir mener à bien leur projet, il leurs fallait officialiser les choses. En 1947, en relation avec l’Internationale de Vienne, ils élaborèrent les premiers statuts. Monsieur LITZLER sera le premier Président des Amis de la Nature de Saint-Louis.

En 1948, en relation avec les Amis de la Nature de Mulhouse, ils apprennent que d’anciens baraquements militaires allemands allaient être rasés. Ils récupérèrent donc 1 des baraquements qui fut donc démonté puis remonté sur le terrain qu’ils avaient acheté.

Les gouttières furent payées par un dentiste de Saint-Louis. Les années qui suivirent furent consacrées à l’aménagement du refuge qui se composera d’une cuisine, d’un réfectoire et de 2 dortoirs pouvant accueillir 36 personnes réparties par sexe. Rien n’était encore prévu pour la toilette.

Le refuge en 1948

C’est en foret, cachées derrière des morceaux de tôle que les dames purent faire leur toilette avec l’eau de source. Un trou dans le sol à l’extérieur entouré de bois faisait office de WC. De nombreuses heures de travail, que d’efforts et de sueur !

Il fallut aussi penser à décompresser ! A l’extérieur fut aménagée une piste de danse. Puis naquit une piste de quilles. Dans les années 60 fut enfin installé le premier lavabo dans 1 petite pièce attenante au refuge.

L’évolution des mœurs, les effectifs de la section et la fréquentation du refuge étant en constante augmentation ont eu pour conséquence les différentes modifications permettant un refuge de plus en plus spacieux, confortable et moderne.